A l'occasion des 10 ans du Festival International de Théâtre-Action, des artistes venus de Tunisie, Syrie, Egypte, Algérie se sont réunis pour chanter, danser, jouer sur le thème des "révolutions".
L'art est leur seule arme.
Il y avait Hatem Karoui, le slameur tunisien. Puis aussi les Frères Malas, comédiens syriens. La poétesse Samira Negrouche, quant à elle, a lu "A chacun sa révolution & Sept monologues du Jasmin".
On a beaucoup vu, lu et entendu sur les Révolutions arabes dans la presse, mais assez peu vu les événements à travers un oeil artistique. Le temps d'une grande soirée autour des printemps arabes, organisée au sein du FITA (Festival International de Théâtre Action), des artistes de Tunisie, Syrie, Egypte, Algérie et Maroc se sont exprimés sur les planches.
Le sketch "Révolution" de Hatem Karoui met en scène un homme "politique" qui harangue la foule avec un discours révolutionnaire. Objectif, les inciter à préserver les acquis de la Révolution. Le mot "barbu" revient plusieurs fois, sous la forme de jeux de mots plus originaux les uns que les autres.
La courte pièce des Frères Malas relate l'interrogatoire musclé d'un jeune manifestant par un policier. Un théâtre bref, dans le vif du sujet, non sans humour. Mohamed et Ahmed Malas, tout deux 29 ans, ont quitté leur pays après que la "chabihha", milice d'Assad, a débarqué chez eux. Après avoir passé un mois en fugitifs au Liban, ils se sont produits au Caire.
A l'issue de la série de spectacles, un temps d'échange avec le public est aménagé pour parler du Printemps arabe.
Prochaines dates
- Vendredi 16 novembre à 20h30 à l'Espace 600
- Lundi 19 novembre (heure à déterminer) à la Maison de Quartier Aragon à St Martin d'Hères
- Jeudi 22 novembre à l'Espace Paul Jargot à Crolles
- Vendredi 23 novembre à 20h30 au Foyer rmunicipal à St Etienne de Crossey