La fonderie DMI de Vaux dans l'Allier est en redressement judiciaire depuis le mois de juin. Les 170 salariés voient arriver la fin de l'année avec inquiétude.
Une solution semblait se dessiner avec un groupe italien comme repreneur mais Renault, principal client de la fonderie, n'a semble-t-il pas soutenu ce projet. Les salariés ont donc décidé de bloquer toutes les pièces destinées au constructeur tant que de nouvelles perspectives de reprise ne se concrétisent pas.
Leur détermination s'affiche aux portes de l'usine sous forme de banderoles. Les 170 salariés vivent leur troisième redressement judiciaire en six ans. Ils craignent désormais que le tribunal ne décide le 20 décembre la fin de leur activité. Un délégué syndical en appelle au ministre du Redressement Productif : "Arnaud Montebourg doit aussi s'occuper des petites sociétés."