La police italienne a procédé ce matin à des interpellations parmi les opposants au projet de Lyon-Turin dans la perspective du sommet franco-italien qui se déroulera lundi à Lyon.9 d'entre eux sont assignés à résidence.
Les forces de l'ordre italiennes ont effectué jeudi matin une série de perquisitions et d'interpellations dans les milieux des opposants au projet de TGV Lyon-Turin, à Turin et dans le Val de Suse, ont annoncé les media italiens.
Au cours de ces opérations, neuf militants ont été mis aux arrêts domicilaires.Deux d'entre eux pour une agression commise en février dernier à Chianocco, dans le Val de Suse, contre une équipe des journalistes du Corriere Web. Et les sept autres pour avoir fait irruption en août dernier à Turin, dans le bureau d'études de la société Geovalsus qui effectue des travaux de préparation à la réalisation du train.En outre, quatre personnes ont reçu une interdiction de demeurer dans la commune de Turin et les six dernières sont soumises à un contrôle judiciaire.
Le projet de TGV, discuté depuis plus de vingt ans et dont la mise en service est prévue en 2023, a donné lieu ces dernières années, surtout côté italien, à de nombreuses manifestations, parfois ponctuées de heurts violents entre opposants et forces de l'ordre.
Ce projet, sur lequel Paris et Rome sont en parfaite harmonie, sera l'un des thèmes du sommet franco-italien qui réunira le président François Hollande et le président du Conseil Mario Monti le 3 décembre à Lyon.Les opposants italiens au projet ont d'ailleurs annoncé qu'ils iront manifester sur place lors de cette rencontre.