Les nouvelles "vigies" de la pollution

Des ruches d'abeilles capables d'incriminer un pesticide ou une usine polluante, des têtards qui deviennent fluorescents dans des eaux impropres: des startups proposent d'utiliser des petites bêtes comme nouvelles "vigies" de l'environnement.

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Apilab, Bee Secured ou Watchfrog, de jeunes PME françaises,présentes sur le salon
de l'économie de l'environnement Pollutec organisé à Lyon du 26 au 30 novembre 2012,
misent toutes trois sur ce créneau.

Surveillance
A l'aide de capteurs ou même de caméras, certaines entreprises transforment les ruches
en véritables centres de données. De cette façon les abeilles sont placées sous surveillance car elles sont
mille fois plus sensible aux pollutions que les autres insectes. Une méthode qui permet notamment de repérer l'effet des pesticides, principaux accusés de l'important déclin actuel des populations d'abeilles.

De l'intérêt des abeilles
Les abeilles font des microprélèvements dans l'environnement lorsqu'elles volent, boivent ou butinent
Or, une ruche, peut abriter  jusqu'à 60.000 abeilles, ce qui représente des millions d'aller-retours
dans l'environnement chaque jour.
Ainsi, coincés sur les butineuses, on peut retrouver outre les pesticides, des métaux lourds, des dioxines ou des particules fines de chantiers ou de gaz d'échappement. Le marché est conséquent, puisque des milliers de collectivités ou d'entreprises se sont équipées en ruches ces dernières années pour tenter d'enrayer le déclin
des abeilles et défendre leur rôle crucial pour la biodiversité.

Une bio-vigilance diversifiée
La "bio-surveillance", qui consiste à utiliser des animaux (truites, vers de terre...)
ou des végétaux (lichens, mousses...) pour détecter des pollutions anormales, existe
depuis des décennies. Les méthodes ne cessent de se perfectionner.
Ainsi, la start-up Watchfrog, basée à Evry, a mis au point des têtards qui se
mettent à briller --plus ou moins intensément-- en présence de micro-polluants (traces
de médicaments, bisphénol A, PCB, perchlorates...) qui affectent leur organisme,
mais restent transparents sinon. De quoi tirer des enseignements pour l'environnement
et la santé humaine.

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