Laurent Ségalat, le Thononais condamné en appel en Suisse à 16 ans de prison pour le meurtre de sa belle-mère justifie dans une interview téléphonique sa présence quelque part en Haute-Savoie alors qu'il devrait être emprisonné.
Vendredi 30 novembre, Laurent Ségalat était absent à la lecture du verdict à Lausanne, évitant ainsi une arrestation immédiate. C'est avec son téléphone portable que le généticien du CNRS a répondu à nos questions. Première interview accordée à un média audiovisuel après celle du quotidien suisse Le Matin.
La Haut-Savoyard se dit encore "sous le choc" après ce verdict, alors qu'il avait été acquitté en première instance. Laurent Ségalat a été reconnu coupable par le tribunal cantonal de Lausanne du meurtre de sa belle-mère morte chez elle, à Vaux-sur-Morges (Suisse).
Dans son interview, il explique aussi qu'il ne se sent pas en fuite en restant en France: "J'exerce un droit fondamental de citoyen français qui est de bénéficier de la protection de mon pays donc je ne vois pas comment on peut avoir une impression de fuite".
Les avocats de Laurent Ségalat ont confirmé qu'ils vont bien porter l'affaire au Tribunal fédéral, contestant le verdict.