Entre 20% et 50% du personnel des TCL étaient en grêve aujourd'hui selon les sources. Deux des 4 lignes de métro étaient paralysées dans la journée .Certaines vont reprendre du service pour assurer la desserte de la Fête des Lumières.
Deux des quatre lignes du métro lyonnais étaient paralysées vendredi en raison d'un mouvement social, contre trois dans la matinée, a annoncé vendredi le réseau de transports en commun de l'agglomération lyonnaise.
La ligne A a retrouvé un fonctionnement normal depuis 14 heures. Mais la ligne B devrait rester au point mort y compris jusqu'à vendredi soir, quand les transports en commun sont pris d'assaut pour la Fête des Lumières. La ligne C devrait quant à elle reprendre du service dès 16 heures, a confirmé la direction des TCL .
Entre 20% et 50% de grêvistes selon les sources
Selon la direction des TCL, "un peu moins de 20%" du personnel TCL était en grève vendredi. D'après les syndicats, elle "dépasse les 50%" sur l'ensemble du réseau, et "80%" dans le métro.La direction des TCL a par ailleurs annoncé que le réseau fonctionnerait normalement samedi, malgré l'appel à la grève de l'intersyndicale.Un peu moins d'un tiers du réseau de bus devait rester quant à lui à l'arrêt vendredi en raison de cet appel à la grève de l'intersyndicale CGT-FO - Unsa et CFDT, revendiquant de meilleurs salaires et conditions de travail.
En parallèle, seules deux des cinq lignes de tramway assuraient un service normal. "Les conditions de travail se sont fortement dégradées depuis trois ans", a expliqué à l'AFP un responsable de la CGT, évoquant notamment "des temps de parcours de plus en plus intenables" pour les chauffeurs de bus."La direction essaye de nous faire culpabiliser parce qu'on fait grève en pleine fête familiale" des Lumières, a ajouté le syndicaliste, évoquant un dialogue "au point mort avec la direction". Cette grève est prévue jusqu'au 6 janvier avec des "dates clefs" comme "tous les samedis de décembre", a précisé la CGT.
"Des discussions sur les conditions de travail se tiennent depuis des mois mais ne sont pour l'heure pas conclusives", a souligné Laurent Senigout, directeur de l'exploitation du réseau TCL."Je ne vois pas de remède miracle qui puisse répondre dans l'immédiat aux revendications des syndicats", a-t-il ajouté, disant ne pas vouloir négocier dans un contexte de grève.