Les chiffres du dernier recensement de l'INSEE sont clairs : le département du Cantal accuse une baisse constante de sa population. Moins 0,2% en moyenne chaque année depuis 1999.
Les chiffres du dernier recensement viennent de parler. En Auvergne, la Haute-Loire enregistre la plus forte augmentation de population (+ 0,6%), suivie du Puy-de-Dôme (+ 0,4%). La population de l'Allier reste parfaitement stable. Le Cantal, en revanche, accuse une baisse de 0,2% en moyenne chaque année depuis 1999.
Des zones blanches qui se multiplient
Des disparités existent. Si le bassin d'Aurillac se redensifie, de véritables déserts se profilent. Des "zones blanches" comme par exemple autour du bourg de Salers. L'un des plus beaux villages de France qui attire chaque année 400 000 visiteurs mais perd des habitants.
A Saint Martin Valmeroux, aujourd'hui, une maison est habitée pour cinq fermées. Les personnes qui viennent s'installer n'arrivent pas à combler le départ ou le décès des habitants du village.
Des "zones blanches" qui se multiplient au nord et à l'ouest du département où le nombre de Cantaliens est déjà en-dessous de la barre des 15 habitants au kilomètre carré.