Ces trois dernières années, "the place to be" lors du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, c'était l'Electric Palace. Les étudiants en Management des Activités Culturelles de l'Université d'Auvergne ont tout repris à zéro et tentent le pari de changer d'atmosphère chaque année.
Pour l'Electric Palace, le changement, c'est maintenant. Après trois ans sur l'esplanade de l'ancienne gare routière (en cours de fouilles), l'espace détente du Festival du Court-Métrage a déménagé. La tente (oui, exit aussi le Magic Mirror) de 300m2 a été dressée sur la place Gambetta au coeur du quartier des Salins à Clermont-Ferrand. Ce déménagement, un peu forcé, a conduit les étudiants du Master Management en Activités Culturelles et Audiovisuelles de l'Université d'Auvergne à revoir le projet en profondeur.
L'Hindi Square donne dans l'éphémère
Cette année, dix-huit élèves de la filière ont planché sur un nouveau concept "répondant davantage aux attentes des festivaliers" explique Lolita Barse, une des responsables de la communication de l'Hindi Square. Et justement, si l'Electric Palace a été rebaptisé Hindi Square en 2013, c'est pour être plus en phase avec la programmation du festival qui met l'Inde à l'honneur tout au long de la semaine. Repartir sur un nouveau concept après trois années "à faire la même chose", ajoute Lydie Baron, "a été très motivant et plus intéressant". Ainsi, à compter d'aujourd'hui, ce lieu de rencontres évoluera d'un festival à l'autre en proposant à chaque fois une atmosphère en phase avec le thème du moment.
Le retour du "Lounge"
C'est avec la volonté d'offrir un espace convivial et axé sur la détente que les étudiants clermontois ont travaillé. Si des musiciens, des DJs, des chanteurs vont se succéder sur la petite scène de l'Hindi Square, le volume sonore ne sera jamais exagéré. "De toutes façons, on a la gendarmerie juste à côté", précise Lydie Baron qui s'occupe aussi de la communication de l'espace. "C'est un esprit lounge, il n'y aura pas de concerts électriques", explique Lydie Baron, en charge, elle aussi, de la communication. "Nous voulons que les gens puissent se parler tranquillement, sans avoir besoin de crier", conclue-t-elle.
Pour mener à bien ce projet universitaire, les étudiants de l'Université d'Auvergne ont monté un budget d'environs 60 000 euros, c'est un peu moins que les années précédentes (il y a moins de groupes musicaux au programme). La restauration et le bar ont été confiés à un traiteur clermontois. L'espace sera ouvert chaque jour de 10h à 3h du matin.