Le nouveau "plan loup", dont les grandes lignes ont été validées mardi, doit entrer en vigueur au printemps. Il doit notamment assouplir les procédures administratives permettant aux éleveurs de pratiquer des tirs et simplifier les indemnisations après des attaques.
Le nouveau "plan loup", dont les grandes lignes ont été validées mardi, a pour ambition d'"éduquer" l'animal, protégé mais à l'origine d'attaques de plus en plus nombreuses de troupeaux, en permettant notamment aux éleveurs de mieux se défendre.
La gestion des loups, au nombre de 250 en France aujourd'hui, sera désormais "différenciée" selon les régions, en fonction des pratiques d'élevage et des risques d'attaques, ont annoncé les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture. "Le loup est et restera une espèce strictement protégée. Il est néanmoins possible de tenir compte de la bonne dynamique de population de l'espèce afin de mettre en place une gestion plus fine".Le nouveau "plan loup", pour 2013-2017, doit entrer en vigueur au printemps. Il doit notamment assouplir les procédures administratives permettant aux éleveurs de pratiquer des tirs et simplifier les indemnisations après des attaques.
De même, de nouvelles "modalités de calcul" permettront d'augmenter régulièrement le nombre maximal de loups pouvant être abattus chaque année pour suivre la croissance du nombre de prédateurs, a indiqué la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. Ce "plafond", pour l'ensemble de la France, est fixé à onze pour 2012-2013.
Le sénateur PS et président du conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a salué "les avancées" du plan loup 2013-2015 qui "permettront demain une meilleure cohabitation entre la présence du loup et le travail de l'homme", mercredi dans un communiqué. Il se félicite notamment du "dispositif d'indemnisation affiné et simplifié pour alléger les contraintes des éleveurs" et de l'"autorisation pour les éleveurs situés en zone de présence loup de bénéficier systématiquement de tir de défense".