Une septuagénaire habitant à Antibes est accusée d'actes de cruauté envers une centaine d'oiseaux - notamment des perruches - retrouvés morts ou entassés dans des conditions insalubres. La police intervient dans le logement ce mardi 26 novembre.
Des cadavres d'oiseaux, parfois couverts de fiente. L'association Instinct AniMal a découvert ce qu'elle qualifie d'horreur dans une maison à Antibes.
Une dame d'au moins 70 ans gardait chez elle une centaine d'oiseaux, dans des conditions de maltraitance avérée. Régulièrement, les riverains retrouvaient des oiseaux morts aux alentours de la propriété.
"La propriétaire a mis un cadenas désormais" précise l'association ce mardi 26 novembre à France 3 Côte d'Azur.
Certains volatiles étaient même parfois pendus au portail de la maison, accompagnés de pancartes portant des messages flous comme "prise en otage" ou "la Vérité".
Dans une autre propriété appartenant à la septuagénaire, située à Montauroux dans le Var, des conditions similaires ont été constatées, avec des oiseaux laissés dans l’obscurité et recouverts de fientes. Face à cette situation particulièrement inquiétante en termes de condition animale, plusieurs associations ont pris en charge une partie des volatiles (des perruches et un perroquet).
D'un point de vue judiciaire, une ordonnance a été émise pour placer les oiseaux sous protection. Les investigations, menées sous la houlette du procureur de la République de Grasse, portent sur des accusations de "sévices graves" et de "mauvais traitements" envers des animaux domestiques ou apprivoisés.
La propriétaire, âgée d’au moins 70 ans, fera l’objet d’une expertise psychiatrique pour évaluer son état mental et ses motivations.