Où en est l'enquête concernant le violeur en série qui opère dans Lyon depuis la mi-octobre 2012 ? La justice a peu communiqué jusqu'à présent .Elle confirme 5 agressions sexuelles commises depuis Octobre 2012.Une information judiciaire a été ouverte.
La justice, plusieurs fois sollicitée, se refuse pour l'instant à communiquer officiellement sur l'information judiciaire qui a été ouverte. Elle confirme néanmoins que 5 agressions sexuelles ont bien eu lieu dans le 8éme arrondissement de Lyon.
Les faits établis : Cinq agressions sexuelles de jeunes femmes ont eu lieu depuis le 18 octobre 2012. L'agresseur, un homme décrit comme assez jeune, portant une cagoule, s'en prend à des jeunes femmes isolées, autour de la manufacture des tabacs et assez curieusement à proximité même de l'hôtel de police de Lyon. Les agressions ont notamment eu lieu à proximité de la station de tramway Jet d'eau Mendès France, rue Marius Berliet et rue Villon. La dernière en date a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 janvier 2013.
L'homme procède toujours de la même façon. Il opère la nuit dans un périmètre assez restreint autour du 8e arrondissement de Lyon. Il accoste les jeunes femmes par surprise. Il les aborde alors qu'elles téléphonent, et s'empare de leur portable pour éviter qu'elles ne trouvent de l'aide. Il les viole sous la menace d'un objet tranchant. Les victimes ont toutes le même profil, des jeunes filles d'une vingtaine d'années, souvent étudiantes. Le rythme des agressions est variable. Mais il s'accélère en janvier avec 2 agressions les 9 et 30 janvier, sans que l'on s'explique encore pourquoi. Toujours est-il que l'homme se montre très menaçant avec son couteau. Il apparaît donc déterminé et blesse au visage les femmes qui lui résistent. Le mode opératoire donne à penser qu'il s'agit là d'un seul et même individu.
Notre hypothèse : La police doit disposer aujourd'hui d'indices assez précis sur l'agresseur. Une description physique détaillée, recueillie auprès des victimes, doit très sûrement avoir abouti à un portrait robot. De même, des traces ADN, pour peu qu'elles existent, ont dû être récupérées sur les victimes et faire l'objet de vérifications.Sans que l'on en ait la confirmation formelle.
La police n'a communiqué pour l'instant aucun portrait robot du suspect.Mais les réseaux sociaux, qui se sont emparés de l'affaire bien avant que les faits ne soient confirmés, colportent des rumeurs et s'enflamment autour de prétendues révélations.Ils diffusent actuellement un faux portrait robot qui ne correspond en aucun cas au au signalement de l'agresseur.Le procureur est sorti de son silence à cette occasion pour démentir que les victimes aient eu le visage lacéré comme l'affirment certains témoignages vus sur internet.
