Fin de la grève des agents de sécurité du site nucléaire Areva du Tricastin. Après quatre jours de blocage, les salariés ont obtenu quatre postes supplémentaires sur les huit qu'ils réclamaient.
Les agents de sécurité estimaient ne plus avoir les moyens d'assurer leurs missions, ils bloquaient, depuis mardi 28 mai, les accès à tous les véhicules, de jour comme de nuit, ce qui risque d'entraîner l'arrêt total de la centrale nucléaire du Tricastin.
Les pompiers chargés de la sécurité des sites nucléaires manifestaient contre la baisse des effectifs. "Nous ne lâcherons rien" déclaraient-ils, "Nous ne réclamons aucune hausse de salaire", martelaient les représentants syndicaux de la CGT. Les agents de l'UPMS étaient bien décidés à ne pas baisser la garde, 160 manifestants étaient rassemblés jusqu'à hier, vendredi 31 mai, ne laissant passer uniquement le personnel à pied.
Des pertes financières substantielles
Conséquence : les convois d'uranium ne pouvaient plus passer. Devant l'impossibilité d'alimenter les usines, le site menacait d'être fermé, entraînant des pertes financières faramineuses. .
"Nous voulons simplement empêcher la baisse des effectifs, envisagée par la direction, et qui mettrait en danger le personnel et les habitants autour du site".