Les opposants au Lyon Turin récusent le président de la commission d'enquête

Les opposants au Lyon Turin demandent au préfet de l'Isère d'engager une procédure de radiation à l'encontre du président de la Commission d'enquête, Pierre Yves Fafournoux. Ils lui reprochent un conflit d'intérêt et son manque d'indépendance.  

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Les opposants au Lyon-Turin ont demandé au préfet de l'Isère d'engager une procédure de radiation à l'encontre du président de la commission d'enquête sur les accès français de ce projet de ligne à grande vitesse.La lettre des opposants est signée par une douzaine d'associations et de particuliers.
   
Dans une lettre au préfet, consultée par l'AFP, les opposants réclament "la radiation de la liste d'aptitude des commissaires enquêteurs de monsieur Pierre-Yves Fafournoux" en raison de conflits d'intérêts. Ils rappellent notamment que M. Fafournoux avait siégé dans la commission d'enquête sur le contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise - partie nord (CFAL Nord). Cette commission avait donné un avis favorable au projet CFAL nord tout en soulignant que sa rentabilité dépendait fortement de la réalisation du Lyon-Turin.

Dans ces conditions, en siégeant au sein de la commission d'enquête sur les accès français du Lyon-Turin, monsieur Fafournoux" ne pouvait "plus se prévaloir d'une totale indépendance d'esprit comme l'exige le code de déontologie", estiment les opposants.

"En effet, un avis défavorable dans cette enquête le conduisait nécessairement à se déjuger et à invalider l'analyse précédente établie sur la base d'une forte dépendance entre les deux projets", ajoutent-ils.

Interrogé par l'AFP, M. Fafournoux s'est dit "prêt à répondre" de ses actes "devant n'importe quelle autorité". "Si les opposants veulent me saisir en justice qu'ils le fassent. Ils peuvent saisir le préfet, le président de la République et même le pape", a-t-il ajouté.

L'enquête publique s'est déroulée du 16 janvier 2012 au 19 mars 2012 dans 71 communes.

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