Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé jeudi jusqu'au 5 juillet inclus la période de dépôt des offres de reprise du groupe chimique Kem One, placé en redressement judiciaire le 27 mars .Sept repreneurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt.
D'ici au 5 juillet, les repreneurs potentiels ayant déjà fait part de leur intérêt pour le groupe, spécialisé dans les activités vinyliques, pourront préciser leurs offres. D'autres repreneurs pourront également se manifester.Le 17 juin, l'administrateur judiciaire avait annoncé aux organisations syndicales avoir reçu sept lettres d'intention. Elles émanent d'un groupe industriel européen, de trois fonds d'investissements américain, britannique et italien, de deux personnes physiques, et d'une organisation syndicale, la CGT, qui défend l'idée de création, autour de Kem One, d'un consortium réunissant collectivités publiques et opérateurs privés.
Le groupe Kem One, dont le siège est à Lyon, est né de la cession par le chimiste Arkema de son pôle vinylique au financier américain Gary Klesch en juillet 2012.Il emploie 1.800 personnes en France sur plusieurs sites, principalement en Paca et dans la région lyonnaise, dont 1.300 sont concernées par la procédure de redressement judiciaire.