L'hôpital d'Alès de nouveau contraint de réguler l'accès nocturne à ses urgences jusqu'au 6 janvier

Le Centre hospitalier Alès-Cévennes, dans le Gard, est une nouvelle fois obligé de restreindre l'accès de nuit à son service d'urgence pendant les fêtes. La raison ? Un effectif médical insuffisant.

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En cette période de fêtes, le Centre hospitalier d’Alès fait savoir qu’il réorganise temporairement l’accueil et les admissions du public aux urgences. Les modifications sont à prévoir à partir de ce mardi 31 décembre 17h jusqu’au lundi 6 janvier au matin.  

Contacter au préalable le Centre 15

Il s’agit plus précisément du mardi 31 décembre 2024 à 17h au mercredi 1er janvier 2025 à 6h30 ; du jeudi 2 janvier à 17h au vendredi 3 janvier à 6h30 ; du vendredi 3 janvier à 17h au samedi 4 janvier à 6h30 ; du dimanche 5 janvier à 17h au lundi 6 janvier à 6h30.

Sur ces quatre périodes, l’hôpital invite la population à contacter préalablement le Centre 15. Ceux qui ne l’auront pas fait seront accueillis mais ils pourront faire l’objet d’une régulation sur place, avec possible réorientation vers d'autres structures selon la situation.

"Les urgences vitales restent assurées par le Service Mobile d'Urgence Réanimation (SMUR) d’Alès 24h/24 et 7j/7 dans le cadre de la régulation par le Centre 15. L’accueil des femmes enceintes reste maintenu 24H/24, de même que la prise en charge des urgences gynécologiques", indique l'hôpital dans sa communication.

"Un effectif médical insuffisant" 

Ces perturbations arrivent assez souvent à l’hôpital d’Alès. En décembre, l’établissement a dû réorganiser ses activités quatre fois. La faute à “un effectif médical insuffisant, en dépit des efforts menés pour trouver des médecins remplaçants”, indique l’établissement de santé.

"On ferme des lits de partout, on justifie le manque de médecins par le fait qu'il n'y a pas de lit ouvert, et comme il n'y a pas de lits ouverts, les médecins ne viennent pas non plus, déplorait le 26 décembre Romain Sabran, représentant de la CGT au centre hospitalier d'Alès. C'est le serpent qui se mord la queue. Il faudrait un investissement massif sur l'hôpital public.".

La population augmente, vieillit et n’arrive plus à trouver de médecins... Résultat, les urgences d’Alès n’arrivent plus à faire face à l’afflux de patients. Encore moins en cette période de fêtes ou les accidents domestiques sont plus nombreux et la santé mentale parfois fragilisée. Le plan blanc n'est pourtant pas activé.

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