Après plusieurs semaines de débats houleux au sein de la droite, la Commission nationale d'investiture de l'UMP a officiellement investi le mardi 9 juillet Jean-Pierre Brenas, l'actuel chef de file de l'opposition municipale, comme tête de liste aux élections de mars 2014.
Après avoir remporté la primaire interne au sein de l'UMP, Jean-Pierre Brenas a obtenu l'investiture de son parti pour les élections municipales de mars 2014 dans la capitale régionale.
Son concurrent direct dans la bataille pour l'investiture l'avocat Gilles-Jean Portejoie comptait sur sa notoriété pour remporter la mise, mais le sondage réalisé par l"IFOP, n'a semble-t-il pas été en sa faveur dans les intentions de vote. Dans un communiqué de l'UMP la Commission indique que "l'analyse du sondage montre que Jean-Pierre Brenas dispose d'une marge de progression conséquente."
Brice Hortefeux, vice président de l'UMP, député européen et conseiller régional d'Auvergne, siège au sein de la Commission nationale d'Investiture qui a désigné le candidat de l'opposition à Clermont-Fd.
Joint par téléphone, Brice Hortefeux appelle d'ores et déjà à l'union et au rassemblement : "Je suis totalement convaincu que le sens des responsabilités l’emportera. Le choix a été fait en toute transparence." L'ancien ministre souligne que les procédures de désignation ont été respectées, ainsi que le calendrier.
Les premiers mots du candidat investi Jean-Pierre Brenas respectent à la lettre l'appel au rassemblement lancé par Brice Hortefeux : "Ces résultats n'ont absolument rien de désobligeant pour mon challenger. J'ai été très sensible à la façon dont, en toute impartialité et avec ce seul souci de faire progresser les forces de l'alternance, Brice Hortefeux a conduit le processus de désignation. Dès aujourd'hui, nous nous mettons au travail, avec le souci de la cohésion et du rassemblement de tous, au service des clermontois afin que la capitale régionale renoue avec la dynamique, le rayonnement et le rôle qui doit être le sien."
La Ville de Clermont-Ferrand est souvent qualifiée par la droite de "terre de mission", détenue par les socialistes depuis 1945.