Entre 1903 et 2013, Lyon a accueilli 19 fois la grande boucle. Parmi les vainqueurs d'étapes au départ ou à l'arrivée de Lyon : Louison Bobet, Jacques Anquetil ou Richard Virenque.
1947 : c'est le 1er Tour de l'après-guerre. Le vainqueur cette année là est un certain Jean Robic, qui s'adjugera la 7ème étape de 172 km entre Lyon et Grenoble. La veille s'est Lucien Teisseire qui remportera l'épreuve du jour entre Beçanson et la capitale des Gaules.
1954 : C'est le 41eme Tour de France. Louison Bobet prend le départ du Puy (Haute Loire) en jaune. A l'issue de 194 km, l'arrivée au vélodrome de Lyon consacre la victoire d'étape de Jean Forestier. Bobet lui garde la tête du classement général, il remportera cette année-là son deuxième Tour de France (sur trois, 1953, 1954,1955)
1962 : 49ème Tour de France. 20 ème étape Bourgoin-Lyon. Au cours de ce contre la montre, Jacques Anquetil s'impose. Il remportera deux jour plus tard son 3ème tour de France (sur 5 : 1957, 1961, 1962, 1963, 1964). Deuxième au classement général : le belge Joseph Planckaert, troisième un certain .... Raymond Poulidor
1991 : l'agglomération lyonnaise est à la fête de ce 78 ème Tour. Le prologue et la 1ère étape partent de la capitale des Gaules. La 2ème étage relie Bron à Chassieu, la 3ème Villeurbanne à Dijon. Le Tour est remporté par Miguel Indurain. Charly Mottet, premier coureur tricolore est 4ème.
2003 : Lyon-Morzine, 270 km ... et à la fin c'est Virenque qui est en jaune. Pourtant ce tour sera remorté par Lance Armstrong, déchu de ses titres depuis pour dopage. Qu'importe, on retiendra les magnifiques images de ce Lyon-Morzine.
Pour tout savoir des étapes du Tour passées par Lyon depuis 1947, cliquer ici.
Accueillir le Tour a ses contraintes ...
Pour accueillir un départ d'étape, les villes doivent débourser 50 000 € , 90 000 € pour une arrivée et 130 000 € pour pouvoir être à la fois ville d'arrivée et de départ.
Mais la facture réelle est largement surpérieure à ces montants. En effet, le cahier des charges des villes hôtes ou de passage prévoit une ribambelle de contraintes, dont de nombreux travaux d'aménagement.
Outre la signalisation routière avec des panneaux qui doivent parfois être enlevés pour la fluidité et la sécurié du peloton, les communes doivent refaire les chaussées, poser plusieurs kilomètres de barrières de sécurité ou encore mettre à disposition des locaux suffisamment spacieux pour installer une salle de presse pouvant accueillir 450 journalistes de presse écrite.
A cela s'ajoute la mobilisation conséquente de forces de l'ordre qui participent au bon déroulement de l'épreuve. Certaines artères de la ville étant réservées pour l'épreuve, il faut aussi repenser la circulation et l'accès à certains équipement névralgiques comme les hôpitaux situés sur le tracé.