Après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, la SNCF a décidé de vérifier l'état de ses rails sur l'ensemble du territoire. 29 éclisses identiques à celle mise en cause dans le déraillement de vendredi ont été inspectées sur la région Auvergne-Nivernais. Aucune anomalie n'a été constatée.
La SNCF semble confirmer la thèse d'un choc entre le train Paris-Limoges et une éclisse de 10 kg retrouvée coincée dans un aiguillage.
Une éclisse étant une pièce métallique servant, par paire et à l'aide de 4 ou 6 boulons, à raccorder entre eux deux rails consécutifs. L'assemblage complet formant alors un joint.
La SNCF endosse ses responsabilités mais veut rassurer ses clients.
Entre samedi soir et dimanche soir, la région SNCF Auvergne (Auvergne et Nièvre) a détaché une vingtaine de personnes pour procéder au contrôle de 29 aiguillages identiques à celui mis en cause dans la catastrophe de vendredi dernier.
Aucune anomalie n'a été constatée.
C'est ce qu'a tenu à rappeler la SNCF lundi à Clermont-Ferrand, sur les voies. Lors d'une conférence de presse à vocation pédagogique.
Une opération de communication au cours de laquelle les agents étaient invités à ne pas s'exprimer sur l'accident de la semaine dernière.
Des perturbations en gare de Montluçon
Ce qui est sûr, en revanche, c'est que la reprise du trafic n'est pas à l'ordre du jour. La ligne Paris-Austerlitz-Limoges-Toulouse continue à être affectée. Avec des conséquences en Auvergne pour les voyageurs au départ de Montluçon et désirant se rendre à Paris. Ces derniers doivent prendre un bus en gare de Montluçon pour rejoindre Clermont-Ferrand où ils pourront alors emprunter le Clermont-Paris.
Soit un temps de parcours rallongé de 2 heures.