C'est d'un chantier naval de Tarare que sont sortis de nombreux voiliers et autres bateaux aux noms évocateurs de champions: Fleur australe, le bateau de Philippe Poupon et bien d'autres encore
Outre le fait d'être loin de la mer, ce chantier naval en pleins Monts du Lyonnais travaille selon une méthode particulière: la triple couche d'aluminium, breveté sous le nom de strongall. Une découverte et une exploitation qui font la renommée du chantier naval META
Le point commun entre le voilier du chanteur Antoine lorsqu’il a fait son tour du monde dans les années soixante-dix et celui du navigateur Philippe Poupon qui se fraye, un chemin entre le pôle Nord et le cap Horn ? Tous deux sont nés dans la zone industrielle de Tarare. Cette petite société métallurgiste de huit salariés, basée en pleine terre ferme, conçoit des coques de bateaux à moteur et de voiliers depuis un demi-siècle. Des embarcations hyper-robustes, grâce à une construction en tôle épaisse de 12 mm sans structure intérieure. Un procédé unique au monde qui a permis à Meta de se faire un nom dans le monde de la navigation.
Le plus souvent, les clients de Meta, des particuliers qui viennent du monde entier, arrivent dans la région lyonnaise avec de simples programmes de navigation ou des dessins d’architecte. Des milliers d’heures de travail plus tard, ils repartent avec une carcasse qui ne demande plus qu’à être équipée avant la mise à l’eau.
L'entreprise fête ses 50 ans, une oeuvre flottante est en cours d'achèvement pour symboliser ce demi-siècle d'existence.