Les funérailles religieuses de Hélie Denoix de Saint Marc seront célébrées ce vendredi après-midi (30 août) à Lyon, où il résidait depuis 1966, a-t-on appris auprès de sa famille. L'ancien résistant, qui avait participé au putsch manqué d'avril 1961 en Algérie, est mort lundi 26 août dans la Drôme.
Le résistant et putschiste en Algérie Hélie Denoix de Saint Marc est décédé lundi matin (26 août) dans la Drôme, à l'âge de 91 ans. Il s'est éteint vers 8h30 dans sa maison de campagne de La Garde-Adhémar.
Né le 11 janvier 1922 à Bordeaux dans une grande famille bordelaise, Hélie Denoix de Saint Marc s'était engagé dans la Résistance à 19 ans. Arrêté en juillet 1943 par la Gestapo, il avait été envoyé à Buchenwald dans un convoi d'un millier de déportés, dont une trentaine seulement survécurent.
Après la guerre, il avait rejoint la Légion étrangère et servi à trois reprises en Indochine, où il avait participé à de violents combats entre 1948 et 1954. Commandant par intérim du 1er Régiment étranger de parachutistes (REP) en Algérie, il s'était rallié au putsch des généraux hostile à la politique du général de Gaulle. Condamné à 10 ans de réclusion après l'échec du putsch, il avait été interné pendant cinq ans, avant d'être gracié en décembre 1966, puis réhabilité en 1978 dans ses droits civils et militaires.
En 1995, ses mémoires, "Les champs de braises", ont obtenu le prix Femina de l'essai. Suivront une dizaine d'ouvrages, dont "Notre histoire, 1922-1945", en collaboration avec un écrivain et ancien officier allemand, August von Kageneck. Hélie Denoix de Saint Marc avait été élevé en novembre 2011 à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur, la plus haute distinction de la République, par Nicolas Sarkozy dans la cour d'honneur des Invalides.
Funérailles religieuses à Lyon
Les funérailles religieuses de Hélie Denoix de Saint Marc seront célébrées ce vendredi après-midi (30 août) à Lyon, ville où il résidait depuis 1966, a-t-on appris auprès de sa famille. La messe de funérailles sera célébrée à 15hen la cathédrale Saint-Jean par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a précisé sa famille. Celle-ci n'a pas souhaité donner de précisions sur l'inhumation.