Deux communes, deux cas de figures. Alors que les agents territoriaux sont en grève à Clermont-Ferrand pour réclamer plus de moyens afin d'offrir un service digne de ce nom aux enfants concernés par la semaine de 4 jours et demi, au Mont-Dore, la mise en oeuvre de cette réforme semble réussie.
Mercredi, les agents territoriaux de la ville de Clermont-Ferrand étaient en grève pour pointer du doigt des dysfonctionnements dans l'accueil des enfants en dehors du temps scolaire depuis le passage à la semaine de quatre jours et demi. Quelques dizaines de fonctionnaires ont campé devant l'Hôtel de Ville pour réclamer des changements dans l'organisation des activités périscolaires.
Rémi Vigier (CGT) a expliqué dans le journal de France 3 Auvergne, à 12h, que les revendications portaient sur "le respect immédiat des normes d'encadrement", prétextant que "les taux d'encadrement avaient explosé par rapport aux prévisions" malgré une alerte lancée en mai par les syndicats sur l'insuffisance des moyens. Rémi Vigier précise que, dans ces conditions, ses "collègues ne sont pas en capacité d'offrir un réel service de qualité aux enfants".
Par ailleurs, les grévistes demandent le recrutement de personnels qualifiés pour s'occuper des enfants, ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui parmi les 600 animateurs contractuels embauchés par la municipalité, souvent des étudiants.
Au Mont-Dore: R.A.S.
Toujours dans le Puy-de-Dôme, dans la commune du Mont-Dore, le temps d'activité périscolaire (TAP) et la réforme dont il est issu ont été mis en place dès cette rentrée par le maire, Jean-François Dubourg. Il explique que ses locaux adaptés et son personnel communal opérationnel ont facilité cette mise en oeuvre sans dépenses supplémentaires. recrutement ni dépenses supplémentaires, dans des communes plus petites la donne n'est pas la même.