Certaines communes revivent grâce aux randonneurs et aux pèlerins qui empruntent le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. C'est le cas de Saint-Privat d'Allier, en Haute-Loire, qui est souvent la première étape des marcheurs partis le matin-même du Puy-en-Velay.
"Sans ça, y'a pas de village. La boucherie, le bureau de tabac, l'hôtel, la boulangerie... Tout le monde travaille grâce à ça !", estime Charles Vicente, commerçant.
Par "ça", entendez bien sûr la fréquentation des pèlerins et autres randonneurs engagés sur le chemin de Saint-Jacques. Ils sont plus de 20 000 à passer chaque année par Saint-Privat d'Allier.
Avec 230 lits touristiques, la petite commune de 400 habitants a doublé en 10 ans sa capacité d'hébergement. Et même si les dépenses des randonneurs sont modestes, elles entretiennent l'activité. "Je prends tout ce qui est viande, pain dans le village. Comme je fais à peu près 400 repas sur l'année, c'est quand même intéressant", explique Hélène Pugnère, gérante d'un gîte d'étape sur la commune.
"Au niveau du bourg, ça a permis d'augmenter un peu la population, avec quelques jeunes ménages que le Saint-Jacques fait ou aide à vivre (...). Et ça permet d'avoir quelques enfants de plus à l'école", se réjouit Guy Eyraud, le maire de Saint-Privat d'Allier.
Et si vous souhaitez en savoir plus, samedi 19/10, notre émission « La Voix est Libre » sera consacrée aux retombées économiques liées au chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Rendez-vous à 11 h 30 sur notre antenne, en compagnie de Jean-Paul Vincent et de ses invités.