Le fabricant de cables Nexans a annoncé hier la fermeture définitive de son usine lyonnaise spécialisée dans la fabrication de cables spéciaux pour la marine. Au total,195 emplois seraient supprimés.En revanche, le centre de recherches sera lui renforcé.
Le fabricant de câbles Nexans compte supprimer 468 postes en Europe, dont 206 en
France, pour s'adapter à une conjoncture difficile, a-t-il annoncé mardi, tout en prévenant qu'il devrait être déficitaire au second semestre.
Les postes supprimés en France seront "pour l'essentiel" situés à Lyon, où Nexans va fermer "la partie industrielle" pour ne conserver que le centre de recherches,a précisé à l'AFP Félix Petrignani, délégué CGT du site lyonnais. Le groupe a remis aux représentants du personnel un projet de plan d'économies,dont l'élaboration avait été annoncée en début d'année.Prés de 200 postes seraient supprimés à Lyon.
"Les ajustements principaux concerneraient cinq pays: la France, l'Allemagne,la Suisse, l'Italie et la Belgique", a précisé le directeur financier Nicolas Badré.Le site français le plus touché sera celui de Lyon, qui fabrique "des câbles spéciaux
pour l'industrie, notamment pour la marine et les chantiers navals de Saint-Nazaire",
a précisé M. Petrignani (CGT) après le comité central d'entreprise convoqué dans
l'après-midi.Selon le syndicaliste, la procédure d'information-consultation à Lyon "doit commencer le 6 novembre pour s'achever le 6 mars 2014". Dans l'intervalle, les syndicats vont rechercher "une proposition alternative".
Le programme d'économies envisage également le transfert de 462 postes en Europe,
dont 87 en France. Nexans, qui emploie 25.000 personnes dans 40 pays, prévoit toutefois la création de 39 postes en recherche et développement en France. Le fabricant de câbles compte en particulier "renforcer" ses investissements en recherche-développement à Lyon, selon une porte-parole du groupe.