Appelés à émettre un avis consultatif sur le futur découpage des cantons, les élus du Conseil Général du Puy-de-Dôme se sont en majorité prononcé contre, ce lundi 21 octobre. Certains élus estiment pourtant qu'un redécoupage est nécessaire.
Dans le Puy-de-Dôme, le résultat est sans appel : quatre formations politiques sur cinq se sont prononcées contre le futur découpage des cantons. Seul les élus du PS ont voté pour.
Certains élus critiquent une logique mathématique qui ne tient pas compte de la réalité du terrain, tandis que d’autres prônent un rééquilibrage qui ne soit pas uniquement basé sur la démographie.
Objectif de ce redécoupage : équilibrer la représentation entre les villes sous représentées et les campagnes sur représentées. En effet, dans le Puy-de-Dôme par exemple, le canton le moins peuplé, celui d’Herment, compte 1 078 habitants alors que celui de Gerzat, le plus peuplé, compte 29 124 habitants. Chacun de ces cantons est représenté par un élu.
De nouvelles règles basées sur la démographie
Avec les nouvelles règles, un canton devra compter environ 20 000 habitants. Mais pour permettre cela, certains cantons devront ratisser très large. Certaines communes seront distantes de 60 kilomètres, avec des intérêts parfois divergents.
Suite au vote de ce lundi, l’assemblée a exprimé plusieurs vœux concernant le découpage de certains cantons. Ces vœux seront transmis au Conseil d’Etat pour d’éventuelles rectifications.