Les enquêteurs francais vont publier très prochainement le portrait robot d'un suspect , identifié comme le complice présumé du tueur. Il s'agirait d'un motard entr'apercu sur la scène du meurtre et qui portait un casque d'un type très particulier.Son portrait robot pourrait relancer l'enquête
Les enquêteurs de la tuerie de Chevaline s'intéressent au casque "très particulier" porté par le motard aperçu sur la scène du quadruple meurtre, dont le portrait-robot doit être diffusé prochainement."Le modèle très particulier du casque nous a menés au cours de nos investigations à essayer de le retrouver, mais sa traçabilité est très difficile", a expliqué le lieutenant-colonel Benoit Vinnemann."Cela n'a rien donné de probant", mais sa description lors de la diffusion du portrait robot "pourrait être intéressante", a-t-il ajouté.Ce casque, qui n'est pas "produit en masse", est une des raisons pour lesquelles la diffusion du portrait-robot n'a pas été effectuée avant, selon M. Vinnemann.
Mardi matin, au lendemain d'une enquête de la télévision britannique dans laquelle plusieurs témoins ont raconté avoir vu le motard, le procureur de la République d'Annecy Eric Maillaud a annoncé la diffusion d'un portrait robot de cet homme
qui portait un "bouc", a précisé M. Vinnemann.Sa diffusion devrait avoir lieu en milieu de semaine de prochaine, a précisé le commandant de la section de recherches de Chambéry qui préfère attendre la fin des vacances "pour toucher le plus de monde possible".
Au terme de son enquête, la BBC a désigné ce motard comme l'auteur présumé de la tuerie mais précise que deux témoins ont également signalé la présence d'une BMW X5 grise, avec volant à droite, conduite par un homme "légèrement chauve et à la peau sombre"."Rien ne permet d'affirmer que le motard est l'auteur des crimes. Ce que nous
disons c'est que les meurtres ne peuvent pas être le fait d'un seul homme", a souligné M. Maillaud.
Quelque 21 douilles avaient été découvertes sur la scène de crime, orientant dans un premier temps vers la thèse de plusieurs tireurs, abandonnée depuis pour celle d'un seul tireur ayant rechargé son arme. Ce scénario laisse cependant ouverte la possibilité de complices présents sur les lieux."Dans l'hypothèse d'une embuscade, il est très probable que quelqu'un fasse le gué, mais uniquement dans cette hypothèse, or nous n'excluons en rien la piste d'un tireur isolé", a nuancé M. Vinnemann.
Le 5 septembre 2012, sur le parking d'une route forestière près d'Annecy, Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans, avait été retrouvé mort de plusieurs balles dans la tête comme sa femme et sa belle-mère.Un cycliste de la région, probable victime collatérale, avait également été abattu.