Il n'existe que 3 exemplaires au monde de ce type d'horloges à billes et à eau. L'un se trouve à San Francisco, le deuxième à Munich, le dernier en Auvergne, dans la petite commune de Lavoine.
Pas besoin de se rendre aux Etats-Unis ou en Allemagne pour découvrir l'une des trois seules horloges à billes et à eau du monde, la plus grosse se trouve dans le petit village de Lavoine dans l'Allier de puis l'an 2000. Nichée au coeur de la montagne Bourbonnaise, sur la place du village de 150 habitants, l'horloge à billes qui occupe quand même 30 m² fonctionne sur le même principe que les scieries à eau autrefois nombreuses dans la région.
Une chute d’eau entraîne la roue à aube qui, via une courroie et une poulie de rappel, permet à un bras de soulever une bille, et de la déposer dans une goulotte l’acheminant dans un premier réceptacle indiquant les minutes. Cette opération est répétée cinq fois de suite, jusqu’à ce que la cinquième bille permette le basculement du réceptacle, grâce à un contrepoids. Quatre billes sont alors recyclées et rejoignent le point de départ. La cinquième, quant à elle, va prendre place dans un second réceptacle gradué de cinq minutes en cinq minutes. De la même façon, la bille correspondant à la soixantième minute permet le basculement de ce second réceptacle afin que l’une d’entre elles rejoigne le réceptacle des heures, tandis que les autres vont retrouver le point de départ.
Pour connaître l’heure, il suffit de lire les chiffres placés en face de la dernière bille de chaque réceptacle.