Le Conseil d'Etat vient de trancher : la Région ne récupérera pas un sou dans l'affaire de la dalle effondrée sur le chantier de Vulcania. L'incident avait retardé l'ouverture de huit mois mais la Région a soldé trop tôt et sans réserves la facture de l'entreprise
Le 9 août 2000, sur le chantier du centre européen du volcanisme, une dalle de béton de 80 tonnes s'effondre sur une future salle d'exposition.
Le retard pour l'ouverture de Vulcania sera de 8 mois.
Depuis, la bataille juridique entre la région et l'entreprise chargée du gros oeuvre et les architectes a connu plusieurs épisodes. Le Conseil d'Etat vient donc d'y mettre fin en exonérant les architectes de toute responsabilité, confirmant la décision de la cour administrative de Lyon en 2012. Les juges du tribunal administratif avaient qualifié de grave imprudence le fait que la région ait soldé trop tôt le décompte général et définitif (DGD), alors qu'il était reconnu que l'entreprise avait employé un béton de mauvaise qualité.
Pour la collectivité, c'est une ardoise de neuf millions, René Souchon souligne que les DGD ont été préparés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.