Les salariés de Forgital sont de nouveau en grève depuis hier alors qu'une nouvelle réunion de médiation doit se tenir aujourd'hui à la préfecture de la Loire. Ils avaient mis fin à la grève début Novembre après qu'Arnaud Montebourg ait annoncé que l'Etat était prêt à investir dans l'entreprise.
Les salariés de la forge Forgital du Chambon-Feugerolles (Loire) ont entamé mardi une nouvelle grève mardi pour protester contre le projet de restructuration de leur entreprise. Cet arrêt de travail doit se poursuivre aujourd'hui, alors qu'une réunion de négociation est programmée à la préfecture de la Loire sous l'égide du sous-préfet Patrick Férin, désigné médiateur dans ce dossier par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. La CGT, qui a appelé les salariés à venir manifester devant la préfecture, indique que le mouvement était suivi mardi par "70% du personnel de production".
Afin de réduire de 90 à 76 le nombre d'emplois supprimés, sur un total de 174, les partenaires sociaux doivent discuter d'une évolution des conditions de travail allant dans le sens d'une modération salariale, qui pourrait se traduire par une augmentation du nombre d'heures travaillées, ainsi que la suppression du 13e mois.
Le 4 novembre, la venue sur le site d'Arnaud Montebourg, qui avait notamment annoncé que l'Etat était prêt à rentrer au capital de cette filiale française du groupe italien, avait mis fin à deux semaines de grève.
Deux semaines plus tard, une minorité de salariés désireux d'obtenir une indemnité supra-légale plus conséquente que celle proposée pour les personnes licenciées avait retenu pendant près de 24 heures le directeur de l'usine.