A compter du 1er janvier 2014, respect de la réglementation européenne du ciel unique oblige, Christian Moullec et ses oies ne pourront plus décoller d'Aurillac. Depuis la piste en herbe à proximité de l'aéroport de Tronquières. Ces espaces verts devraient recevoir des panneaux photovoltaïques.
Depuis plusieurs années, Christian Moullec et son épouse ont développé une activité touristique unique en France. Qui permet de suivre, à montgolfière ou à bord d'un ULM, les évolutions de différentes espèces d'oiseaux migrateurs.
En décollant des parties en herbe à proximité de l'aéroport de Tronquières, à Aurillac.Tout allait bien pour tous. Jusqu'à ce que le ciel unique européen s'en mêle. Et interdise le décollage à Aurillac à compter du 1er janvier prochain.
"L'aviation civile nous autorise à décoller sur la piste en dur avec les oiseaux, à condition qu'il y ait un agent contrôleur dans la tour de contrôle. Sauf que le week-end, les jours fériés ou très tôt le matin il n'y en a pas. Et c'est dans ces créneaux que les touristes sont disponibles", comme l'explique Christian Moullec.
Deux solutions possibles
Qui envisage deux solutions possibles "ou bien quitter le département avec nos oiseaux pour trouver un aérodrome qui veuille bien nous accueillir, ou bien essayer de trouver un espace en herbe".A quelques jours de l'échéance, les époux Moullec veulent garder espoir. Ils comptent sur les élus du bassin d'Aurillac pour les aider, car pour eux "c'est pas possible que des élus locaux ne réagissent pas".
Sollicitée, la communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac n'a pas souhaité nous répondre.