Les avocats de la famille de Wissam El Yamni sont satisfaits. La juge d'instruction du pôle de Clermont Véronique Drahi a ordonné lundi 13 janvier une contre-expertise comme ils l'avaient demandé il y a quatre mois.
Deux ans après la mort de Wissam El Yamni, sa famille continue le combat pour tenter de comprendre les causes de son décès lors d’une interpellation par les policiers dans la nuit du 31 décembre 2011 à Clermont-Ferrand.
Ses avocats Maîtres Borie et Canis n’ont cessé de demander depuis plusieurs mois une contre-expertise susceptible de relancer l’enquête et d’éclaircir les circonstances de cette arrestation musclée dans le quartier de la Gauthière.
Une contre-expertise médicale vient d’être ordonnée par la juge d’instruction chargée du dossier. Depuis sa mort, les défenseurs de Wissam sont en effet sceptiques par rapport aux deux autopsies pratiquées, et refusent de croire à la thèse d'un arrêt cardiaque provoqué par un cocktail de drogues et d'alcool.