Le 15 juillet dernier, Greenpeace lançait une opération coup de poing sur le site nucléaire du Tricastin. 29 militants écologistes avaient réussi à pénétrer dans une zone de protection renforcée et dans une zone protégée. Objectif : dénoncer les failles dans la sécurité du nucléaire.
Le procès de ces militants, qui avait été renvoyé le 12 septembre dernier à la demande de Greenpeace et EDF, a lieu ce mardi 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Valence, dans la Drôme. Les 29 activistes de Greenpeace sont poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion". Ils encourent chacun jusqu'à 5 ans de prison, et 75 000 euros d'amende. A l'audience, seuls neuf des 29 prévenus de nationalités française, russe, espagnole, roumaine ou belge, étaient présents.
Mardi après-midi, le procureur a requis six mois de prison avec sursis à l'encontre des prévenus. Contre l'un d'eux, accusé d'avoir bousculé un gendarme lors de l'opération, il a réclamé "un an d'emprisonnement avec sursis". Le jugement a été mis en délibéré au 6 mars prochain.
Le reportage de H.Chapelon et S.Hyvon - Edition 12/13 Rhône-Alpes du 15/01/14
Le reportage ci-dessous à l'ouverture du procès...
Le reportage de H.Chapelon, S.Hyvon et F.Pedreno - (montage F.Gramond) - 14/01/14 - Intervenants : Me Emmanuel Tordjmann (avocat EDF) / Me Alexandre Faro (avocat Greenpeace)
Une manifestation de soutien aux militants convoqués devant la justice...
Avant le début des débats, une centaine de manifestants de Greenpeace, du NPA et d'Europe Ecologie-les Verts ont déployé une banderole jaune devant le tribunal: "Nous désobéissons pour l'avenir. Nucléaire ou transition, il faut choisir".
Le rappel des faits à la veille du procès ...
H.Chapelon et S.Hyvon (19/20 Rhône-Alpes du 13/01/14)