GL Bijoux : présentation des candidats à la reprise

Six industriels et acteurs financiers sont candidats à la reprise de GL Bijoux ; les offres ont été présentées ce lundi aux salariés par l'administrateur judiciaire. Premier fabricant français de bijoux plaqués et fantaisie, placé il y a un an en redressement judiciaire, GL emploie 500 salariés.
 

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Parmi les éventuels repreneurs figurent le groupe Christian Bernard  se présente comme l'un des leaders mondiaux des secteurs de la bijouterie-joaillerie et de l'horlogerie. Bernadette Pinet-Cuoq, est quant à elle maire d'une petite commune d'Ardèche, ancien cadre chez GL et présidente déléguée de l'Union française de la bijouterie. Les autres repreneurs potentiels sont des fabricants et fournisseurs de bijoux : le groupe Robbez-Masson, installé à Mende (Lozère) ou encore Eric Lefranc, de Renaissance industries (ex cadre chez Caravelle). Des offres émanent enfin de groupes financiers : Impala (créée par Jacques Veyrat, ancien président du groupe Louis Dreyfus) et LFC Partners.

"Au regard du nombre et de la qualité des candidats à la reprise de Bijoux GL, l'administrateur judiciaire et la direction, en collaboration étroite avec le comité d'entreprise, vont maintenant travailler à l'amélioration des offres", notamment pour préserver "un maximum d'emplois", a indiqué la direction. Ce travail nécessitant "une quinzaine de jours", alors que la période d'observation échoit en principe jeudi, l'administrateur et la direction vont demander au tribunal de commerce d'Aubenas une nouvelle prolongation.

Fin novembre, GL Bijoux avait assuré avoir redressé sa situation financière en réduisant notamment ses effectifs. La direction recherche de nouveaux capitaux pour sortir du redressement judiciaire en assurant sa pérennité et en conservant le plus grand nombre d'emplois. D'après la CGT, depuis le printemps, plus de 200 personnes ont déjà quitté le groupe, via des départs volontaires ou des licenciements.

GL Bijoux, implanté à Saint-Martin-de-Valamas et au Cheylard en Ardèche, emploie encore 500 personnes en France. Elle compte également 600 salariés en Thaïlande, filiale qui n'est pas concernée par la procédure de redressement mais qui le serait par une éventuelle cession. D'après les syndicats, les dossiers de reprises prévoient entre 230 et 397 suppressions d'emploi.

Le groupe familial, fondé en 1917 et présidé par Paul-Henri Cécillon, ex-patron d'Habitat France (meubles et décoration), affiche un chiffre d'affaires de 89 millions d'euros sur son site internet, avec des marques sous licence (Kenzo, Lacoste, Inès de la Fressange, Nina Ricci) et en propre (GL, Altesse).

Le reportage sur place de Hugo Chapelon et Stéphane Hyvon :



L'offre retenue sera connue mi-février. En attendant, élus locaux et représentants du personnel seront reçus le 3 février au Ministère du redressement productif.

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