Pour ce 36ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, nous avons demandé à quelques habitués de l'événement d'endosser le costume de critiques cinématographiques. Chaque jour, ils nous donneront leur avis sur une sélection de films.
Cécile QuintinCécile Quintin dit qu’elle "est née dans le court-métrage !". Clermontoise, elle se souvient avoir assisté à des projections depuis son plus jeune âge, "avec les séances scolaires" puis, ado, être allée voir les séances "labo". Pour elle, pas de programme à l’avance: elle explique "je papillonne et suis les rumeurs, je privilégie les séances rares comme celles au Rio ou les cartes blanches, en fait je vis le festival de manière alternative et artistique !". Cécile aime le festival car "c’est un moment de convivialité, un temps suspendu à Clermont". Elle précise enfin, lorsqu’elle regarde un court-métrage, être "critique sur la technique, le traitement de l’image. J’ai des coups de cœur visuels, graphiques et sensibles".
Mélanie Forret
Mélanie Forret est née à Clermont, elle y a suivi l'option Cinéma- Audiovisue,l au lycée Blaise-Pascal... Et lors de ce cursus, elle a donc assisté à nombre de séances du festival du court métrage : "c'était une semaine banalisée pour nous permettre d'aller aux projections!". Aujourd'hui jeune réalisatrice, elle voit dans le court métrage comme un passage obligé, "un moyen de faire des expériences, avant il y avait l'assistanat du réalisateur, maintenant, il y a le court métrage".
Pour elle, " Ce n'est pas l'histoire qui est primordiale, c'est plutôt une question de sensations, de rythme... Le court métrage permet d'expérimenter ces choses-là".
Bernard Bouchaud
Bernard Bouchaud vient au festival depuis sa création. Cet hydrobiologiste prend chaque année une semaine de congés et il assiste à près d’une quarantaine de séances. Son programme est prêt bien avant le début du festival: il verra toute la sélection nationale et toute la sélection internationale. Il aime le court-métrage car "c’est là qu’on voit ceux qui savent raconter des histoires, les réalisateurs inventifs, qui ont le sens du rythme et qui savent mettre en images des histoires courtes. On voit dès le début du film si on va accrocher ou pas".
Bernard Morin
Bernard Morin est fidèle au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand depuis 10 ans, et depuis 5 ans qu’il est en retraite il va même dans d’autres festivals français: Brest, Nice, Aix-en-Provence, Annecy, Alès, "mais Clermont reste le must" dit ce passionné de cinéma qui a découvert le court-métrage en écrivant un article sur le festival clermontois pour le journal de son entreprise. Ce qu’il aime, c’est "la diversité des films dans une même séance, comme il y a 5 à 7 films, il y a forcément quelque chose qui plaît. C’est aussi l’occasion de découvrir de jeunes talents, et de s’ouvrir sur le monde". "Rarement d’accord avec le jury du festival mais content d’échanger avec les autres festivaliers dans les files d’attente", il a déjà organisé son programme de projections: 12 de films français, 14 de films internationaux et quelques films américains.