Cette année, chaque membre de l'équipe dédiée au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand donnera son point de vue sur certains films de la sélection ... Coups de coeur, déception, surprise, il y en aura pour tous les goûts. L'important étant, comme pour le festival, la diversité !
Des images désordonnées de paysage défilent à travers la fenêtre d’un train. Dans le wagon, un homme. Au générique on apprendra qu’il s’agit du poète argentin Osvaldo Bossi, influencé par René Char et Jean Genet.
Pas d’autres images, pas de dialogue mais une voix off qui nous lit la lettre d’adieu que l’homme a laissé à son père, le poète quitte sa ville natale pour suivre un homme, son amour, son Puma, Lisandro
Il ne sait pas encore où ils vont aller, Hong Kong, le Michigan ou la Bolivie.
Il ne sait pas non plus ce qu’ils vont faire, de grandes choses peut-être, rejoindre la guérilla, ou simplement boire des bières, jouer aux cartes et se droguer.
Il se moque des conséquences, de sa réputation perdue.
L’homme n’est plus très jeune, son amant non plus, mais pour le poète l’âge ne doit pas être une excuse pour vivre une existence morne et étroite.
C’est cette soif absolue d’aventures qui fait la force de Puma, mi bienamado. Il n’est jamais trop tard pour changer de vie.