La perquisition au domicile de l'ancien policier municipal arrêté hier dans le cadre de l'enquête sur la tuerie de Chevaline "n' a pas apporté d'éléments déterminants".De nombreuses armes ont été saisies chez lui.Son portable a été repéré le jour de la tuerie à proximité de la scène de crime.
Un an après les faits, l'enquête sur la tuerie de Chevaline se recentre sur les environs de Chevaline avec l'arrestation mardi matin d'un homme dont le signalement correspond au portrait robot du motard entr'apercu tout prés de la scène de crime.On apprend par ailleurs que le portable de cet homme a été localisé tout près le jour du drame.De nombreuses armes ont été saisies lors de la perquisition de son domicile. Leur présence "confirme la passion de cet homme, collectionneur d'armes anciennes".
Pour autant, les gendarmes ne disposaient pas mardi soir "d'éléments déterminants" pour confondre ce suspect, selon une autre source proche de l'enquête. Les armes saisies vont faire l'objet d'examens balistiques pour voir si elles ont été utilisées.Les enquêteurs affirment que cet homme de 48 ans , père de trois enfants "n'a pas de lien direct avec les protagonistes du drame". "Son interpellation qui ne restera peut-être pas unique, est le fruit des témoignages recueillis notamment après la diffusion le 4 novembre 2013 du portrait-robot d'un motard vu à proximité de la scène de crime et recherché activement par les enquêteurs", a dit le procureur d'Annecy, Eric Maillaud, qui donnera une conférence de presse
mercredi à 14H00.
Selon lui, cet ancien policier municipal de Menthon-Saint-Bernard, entendu par la section de recherches de Chambéry, présente "une forte ressemblance" avec ce portrait-robot d'un homme portant un casque de moto et un bouc.Le maire de Menthon-Saint-Bernard, Antoine de Menthon, a précisé qu'il avait "été révoqué en juin", "radié de la fonction publique territoriale", et "prié alors de quitter son logement communal".
L'arrestation de mardi est qualifiée d'"avancée importante dans l'enquête".La garde à vue de l'homme au casque pourrait se poursuivre durant 96 heures, l'information judiciaire étant ouverte pour "meurtres en bande organisée".