La machine est présentée toute cette semaine au Salon de l'Agriculture à Paris, c'est une imprimante 3D alimentée par un fil de céréales. Elle permet de réaliser de petits objets. Son "encre" pourrait bien fournir de nouveaux débouchés aux céréaliers auvergnats.
Elle coûte 650 euros et peut être installée chez tout le monde, il suffit de la raccorder à un ordinateur. En à peine 45 minutes elle vous livre un objet en bio-matériaux car sa matière première, son "encre" c'est un filament d'amidon de blé, de maïs ou de pomme de terre 100% végétal qui remplace l'ABS, un plastique issu du pétrole et difficilement recyclable.
Les bio-plastiques sont déja dans notre vie quotidienne sous forme d'objets courants: gobelets, sac à sapin ou os pour chien...
Pour l'Auvergnat Pierre Pagès, repésentant de la filière semence française : "Les semences sont un secteur d'innovation. En 30 ans sur les mêmes surfaces la production a doublé, ce qui permet d'envisager d'autres productions et d'autres destinations". Un exemple: " L'idée c'est de remplacer par de la matière végétale la fabrication de sacs qui seront décomposés en quelques mois lors de leur retour dans l'environnement".