Ain - Une action symbolique de militants de Greenpeace devant la centrale du Bugey

Ce mercredi matin, des militants de Greenpeace ont bloqué symboliquement l'entrée principale de la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, pour réclamer l'arrêt de ses réacteurs d'ici à 2018, a-t-on appris auprès de l'organisation de défense de l'environnement.

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La direction de l'entreprise a confirmé cette action, qui n'a pas entraîné de perturbation dans le fonctionnement de la centrale.


A 7h40, une dizaine de militants vêtus de combinaisons orange, ont placé deux petits camions devant l'entrée du site nucléaire, pour en interdire l'accès. Sur les véhicules, de grands autocollants montraient une centrale en train de se fissurer, au dessus du slogan "the end". Les activistes, qui ont également déployé des grandes affiches proclamant "fermez la", ont aussi entrepris de démonter les panneaux d'indication menant à la centrale.

"Par cette action symbolique, a déclaré Cyril Cormier, responsable des questions énergie et climat à Greenpeace, nous voulons démontrer l'urgence de la fermeture des sites nucléaires les plus anciens". "La centrale du Bugey, la plus vieille après celle de Fessenheim, aura 40 ans en 2018. Il faut que la future loi sur la transition énergétique prévoie la fermeture des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans de fonctionnement, car il n'est pas raisonnable de les maintenir en activité et de rentrer dans une nouvelle ère de risque en France et en Europe", a-t-il poursuivi.

Selon Cyril Cormier, "cela permettra aussi à François Hollande de tenir ses engagements" pris durant la campagne présidentielle. Les gendarmes sont rapidement intervenus pour dégager, sans incident, l'entrée du site.
D'autres actions de Greenpeace dans le même temps...
Au total, six pays européens (France, Suède, Belgique, Espagne, Pays-Bas et Suisse) ont fait l'objet d'actions simultanées de quelque 240 militants de Greenpeace "pour mettre en lumière les risques liés" selon l'ONG "au vieillissement des centrales nucléaires". En France, les militants de Greenpeace portaient "une demande spécifique" : le texte de la future loi sur l'énergie devrait inscrire la limite de 40 ans comme durée de fonctionnement maximale pour l'ensemble des réacteurs nucléaires français, alors qu'il y a débat sur leur prolongation éventuelle.
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