3 ans après l'accident de Fukushima, des militants antinucléaires appellent à la fermeture de la centrale du Bugey. Ils occuperaient samedi une quinzaine de ronds points : dont ceux de la Porte des Alpes à Saint-Priest (69) et celui de la Verpillère (38). La circulation n'est pas interrompue.
C'est la fermeture de la deuxième plus vieille centrale de France que le collectif d'antinucléaires réclame ce samedi. En 2018, la centrale du Bugey "soufflera" ses 40 bougies. D'où la mobilisation des associatifs (Greenpeace, SdN Bugey, STOP-Bugey). Pour Bertrand Nouvelot, membre de l'équipe "Bugey - Fermez-là ! : " prolonger la durée de vie d'une centrale comme celle du Bugey et de nombreuses autres en France serait le choix le plus risqué autant du point de vue du risque d'accident, qui augmente avec le vieillissement, que du point de vue économique".
Interview de Bertrand Nouvelot, Greenpeace Lyon
Les occupations devraient durer jusqu'à 16 heures samedi.