L'épisode de pollution aux particules fines a débuté le 7 mars. Le niveau alerte a été déclenché dimanche soir par les autorités sur le bassin lyonnais et le nord-Isère. Les conducteurs doivent lever le pied. Des mesures de restriction des activités polluantes doivent être respectées.
Ainsi, les déplacements en véhicules automobiles, les transports routiers de transit et l’usage de tous engins à moteur thermique doivent être strictement limités.
Les usagers de la route doivent :
- privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacement non polluants (marche à pied et vélo) ;
- différer si possible les déplacements internes aux agglomérations ;
- pour leurs déplacements nécessaires, pratiquer si possible le co-voiturage ou emprunter les réseaux de transport en commun ;
- respecter une vitesse inférieure de 20 km/h par rapport à la vitesse maximale autorisée si cette dernière est supérieure à 70 km/h. Cette mesure obligatoire ne concerne pas les axes faisant l'objet d'un abaissement permanent de vitesses pour lutter contre la pollution de l'air. Les poids lourds et autocars ne se voient pas appliquer la même réduction de vitesse mais ne peuvent circuler à une vitesse supérieure à la vitesse maximale autorisée ainsi déterminée pour les véhicules légers.
Le site d'Air Rhône-Alpes a également rappelé que le brûlage à l'air libre de déchets est "interdit par le règlement sanitaire départemental".
Voir le site www.air-rhonealpes.fr
Le reportage de S.Valsecchi et M.Aïssou - Edition 19/20 Rhône-Alpes du 10/03/14
Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).