Le clip "Happy we are from Clermont-Ferrand" ne fait pas que des heureux

Ca y est, depuis lundi soir, Clermont-Ferrand a son Happy, ce fameux clip de Pharrell Williams  tourné dans bon nombre de villes. En moins de 24 heures, le clip a déjà été vu des dizaines de milliers de fois. Son jeune réalisateur est happy devant le buzz, certains internautes le sont un peu moins.

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Pour Guillaume Premilhat, le tout jeune réalisateur du Happy we are from Clermont-Ferrand, tout avait bien commencé, dans la joie, la bonne humeur et l'insouciance. Un  statut d'auto-entrepreneur dans la réalisation audio-visuelle tout frais, une belle caméra à tester, et un sujet en or, ce fameux clip de Pharrell Williams qui fait le buzz à chaque fois mais qui n'avait pas encore été tourné à Clermont-Ferrand. En Auvergne, si ! A Yssingeaux et au Puy-en-Velay, la Happy attitude avait déjà fait des ravages, celui d'Yssingeaux étant même inscrit sur la très officielle carte de France des Happy.

Lundi à 19 heures, Clermont-Ferrand faisait donc éclater son Happiness sur la toile. Sur Youtube et les réseaux sociaux, le clip tourné par Guillaume et ses 18 figurants rejoignait la longue collection des "Happy we are from". Et les réactions ne se sont pas faites attendre longtemps. Sur la toile, les partages et les vues vont bon train, les critiques aussi. Passée la joie de voir enfin la capiyale auvergnate rejoindre le mouvement, les auvergnats eux-même remarquent le côté perfectible de la vidéo : manque de plans, de danseurs, de dynamisme, punch, peps, tempo, joie, bonne humeur, rythme ...

Malgré cette pluie de critiques, le réalisateur du clip ne se démonte pas. Guillaume Premilhat reste "fier de sa vidéo. L'important, c'est de faire buzzer l'Auvergne et de mettre Clermont sur la scène nationale." Ce qui lui plairait aujourd'hui ? "Qu'une autre équipe s'y atèle et qu'un autre clip soit réalisé à Clermont-Ferrand, car la critique est facile, mais l'art ..." 

Sur la toile, certains murmurent d'ailleurs que cela devrait bientôt arriver, un autre clip, une autre équipe... Clermont-Ferrand sera-t-elle finalement la première ville de France à voir une guerre des Happy ? Rien n'est impossible ! 






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