Alors que la Coupe du monde débute, ce jeudi 12 juin à Sao Paulo, avec un match Brésil - Croatie, le tour d’horizon des forces en présence laisse augurer une compétition incertaine. Seule certitude les matchs seront très suivis, des rhône-alpins font même le déplacement.
Le Brésil, sera "LE" pays du football, à compter de ce jeudi 12 juin, date du coup d'envoi du Mondial de football. Une compétition qui se jouera sur fond de grèves et de manifestations qui pourraient perturber cet événement sportif.
Plus d'un milliard de téléspectateurs répartis dans 200 pays suivront la cérémonie d'ouverture, prévue à 15H14, heures locales (18H14 GMT), juste
avant le match inaugural Brésil-Croatie prévu à Sao Paulo à 20H00 GMT.
Ce Mondial constitue un défi immense pour le Brésil. Ce pays émergent de 200 millions d'habitants, grand comme 14 fois la France, devra démontrer qu'il est capable d'organiser un événement sportif majeur, quatre ans après le succès du Mondial en Afrique du Sud.
Les organisateurs devront lever les premiers doutes dès l'arrivée des spectateurs dans l'Arena Corinthians de Sao Paulo. Construit dans le quartier populaire d'Itaquera, ce stade symbolise les soubresauts traversés depuis la désignation du pays en 2007.
Un peu partout, les appels à manifester dès ce jeudi contre le coût du Mondial (11 milliards de dollars) se répandent dans neuf des 12 villes hôtes par le biais des réseaux sociaux.
Dans un pays où le football est considéré comme une véritable religion, les Brésiliens attendent de belles victoires de la "Seleçao" locale, dirigée par le débonnaire Luiz Felipe Scolari, qui avait largement contribué à coudre une 5e étoile sur le maillot auriverde en 2002, avec la génération Ronaldo.
Une victoire face à la Croatie permettrait à la Seleçao d'entamer de manière idéale son Mondial, et surtout d'éviter le spectre d'un match "à la vie, à la mort" face à l'Espagne ou encore aux Pays-Bas, dès les huitièmes de finale. Une victoire permettrait aussi de donner un élan au Mondial en faisant se lever une vague d'enthousiasme dans tout le Brésil, après les polémiques sur l'attribution du Mondial-2022 au Qatar et les histoires de gros sous qui ont pollué le Congrès de la Fifa au cours des dernières 48 heures à Sao Paulo.