Ce mardi, deux syndicats d'agriculteurs menaient une journée nationale de mobilisation pour dénoncer la surréglementation qui pèse sur leur métier. Dans le Cantal, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs se sont associés au mouvement pour dire non à l'empilement des contraintes.
S'ils passent une bonne partie de l'été libres de tout mouvement, bon nombre des bovins cantaliens restent attachés dans leurs étables l'hiver, en particulier chez les producteurs de lait en zone de montagne. Imaginer le contraire parce que c'est ce que réclament certaines associations qui militent pour le bien-être animal, ce serait une contrainte supplémentaire pour les agriculteurs qui dénoncent déjà une surréglementation de leur activité.
C'est pour exprimer ces craintes qu'une délégation de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs a remis un communiqué en préfecture du Cantal ce mardi après-midi.
"Il y a un volet qui concerne directement tout ce qui est environnemental avec une succession de directives ou de règlements qui posent des problèmes au niveau de la pratique agricole pour l’entretien, pour l’aménagement des exploitations et des parcelles" explique Joël Piganiol, secrétaire général de la FDSEA du Cantal. "L’autre volet concerne le lien avec l’animal avec en particulier un certain nombre d’amendements qui sont proposés autour du statut de l’animal et qui pourraient mettre en difficulté les pratiques traditionnelles que l’on retrouve sur le département du Cantal."
Cette action cantalienne s'inscrivait dans le cadre d'une mobilisation nationale des deux syndicats pour "défendre la pérennité des produits français et dire stop à l’étouffement administratif et réglementaire."