La réserve naturelle de la vallée de Chaudefour a lancé un suivi de la vipère péliade, une espèce dont la population se porte plutôt bien aujourd'hui mais que le réchauffement climatique menace. L' inventaire est fait par les naturalistes de la société d'histoire naturelle Alcide-d'Orbigny.
La vallée de Chaudefour, est l'une des quatre réserves naturelles nationales du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. La réserve a pour mission la sensibilisation du public, la protection du patrimoine naturel et sa gestion. C'est pour mieux gérer qu'elle a besoin de connaître les populations d'espèces qui vivent là. L'inventaire de la vipère péliade s'est donc imposé, mais avec un protocole particulier, mis en place avec l'expertise de la société d'histoire naturelle Alcide-d'Orbigny. Depuis un an que l'inventaire a commencé, la société d'histoire naturelle Alcide-d'Orbigny a déjà recensé plus de 150 specimens de vipères péliades sur les 1 000 hectares de la réserve naturelle.
On voit la vipère péliade lorsqu'elle s'expose au soleil pour se réchauffer, on la trouve à une altitude plus élevée que l'autre espèce de vipère qui vit dans la réserve : l'aspic.
Toutes les vipères péliades vivant sur seront donc recensées et elles feront ensuite l'objet d'un suivi annuel, pour voir l'évolution et les déplacements de la population. les données seront utiles à la gestion du site. Aujourd'hui les prédateurs pour ces vipères sont les rapaces, dont le circaète Jean-le-Blanc, et l'homme. Mais le danger principal pour l'espèce est le réchauffement climatique qui l'oblige à remonter en altitude. Dans la vallée de Chaudefour il lui reste 500 mètres avant le sommet.