Les vacanciers et les professionnels du tourisme ne sont pas les seuls à se plaindre des caprices de Dame Météo. Les agriculteurs souffrent aussi. Après la sécheresse de mai et juin, les importantes précipitations de ce mois de juillet ont fait chuter le rendement et la qualité des moissons.
2014 s'annonce déjà comme une mauvaise année pour les agriculteurs. Les moissons se font en retard et dans de mauvaises conditions.
Après la sécheresse en mai et juin derniers, les importantes précipitations de ce mois de juillet ont fait chuter le rendement et la qualité des moissons.
Pour le blé et le colza, elles devraient être terminées. Alors qu'à ce jour, 60% des champs n'ont pas encore été récoltés.
Un gros manque à gagner
Pour Philippe Moret, agriculteur à Escurolles, d'importants déficits sont à prévoir : " A 170-180 euros la tonne, c'est ce qui sert à couvrir les frais. Et là, je pense qu'on va vendre autour de 120-130 euros la tonne. Parce que le delta va s'agrandir entre les blés de qualité et les mauvais blés. Et il y a plus de mauvais blés. Il y a 95% de blés germés, donc voilà, il va y avoir un gros manque à gagner."Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les cultivateurs de betteraves et de maïs, eux, ont le sourire. Comme les nappes phréatiques sont pleines, en principe ils n'auront pas besoin d'irriguer, au moins jusqu'à la mi-août.
Reportage : Pascal Franco, Arthur John. Intervenants : Pierre BRENON (Céréalier à Chapeau), Philippe MORET (Agriculteur à Escurolles).