Le collectif 69 appelle une nouvelle fois à manifester dans les rues de Lyon, ce samedi 26 juillet à 15 heures. A Aubenas et Valence, des voix se soulèvent aussi ce samedi.
Ce collectif est à l'origine des rassemblements hebdomadaires du mercredi et des manifestations prévues les samedis.
Depuis le début de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, le 8 juillet dernier.
Une première manifestation, le 12 juillet avait rassemblé à Lyon entre 5 000 et 6 000 personnes. Ils étaient plusieurs centaines à se rassembler Place des Terreaux, à Lyon, le 16 juillet.
Le 19 juillet, 5 000 personnes défilaient dans le calme dans le centre de Lyon et certaines se retrouvaient à nouveau, mercredi dernier, le 23 juillet, toujours face à l'hôtel de ville de Lyon.
Ce samedi ce sont encore des milliers de personnes qui sont attendues pour protestaient dans le calme.
L'Ardèche mobilisée
Le collectif solidarité Palestine Aubenas, en Ardèche méridionale, organisait ce samedi 26 juillet à 10 heures un rassemblement pour " arrêter le massacre palestinien et extraire les civils de cette prison à ciel ouvert qu'est devenue la bande de Gaza" pouvait-on lire sur le communiqué signé du collectif.Valence en fin de journée
"Pour dénoncer la passivité coupable de nos gouvernants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité de l’ONU, le Collectif Drômois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle tous les militants à manifester" ainsi est libellé l'appel de cette association Drômoise. Le cortège partira de la Place de la mairie, à Valence, ce samedi 26 juillet à 17 heures.Ces rassemblements et manifestations interviennent alors qu'on apprend qu'un volontaire du Croissant-Rouge a été tué à Gaza et trois autres blessés dont un grièvement, vendredi 25 juillet, lors d'une attaque contre deux ambulances. L'attaque s'est produite à Beit Hanoun, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève dans un communiqué.Palestiniens. Jacques de Maio, le directeur de la délégation du CICR pour Israël et les Territoires occupés, a fermement condamné les attaques contre les ambulances et le personnel médical. Ces ambulances portaient clairement l'emblème du Croissant Rouge, a souligné l'organisation humanitaire. "Prendre pour cible des ambulances, des hôpitaux et du personnel médical constitue une violation sérieuse du droit de la guerre", a déclaré Jacques de Maio, cité dans le communiqué
Le CICR a rappelé que toutes les parties au conflit avait l'obligation de respecter et protéger le personnel médical, les installations et les ambulances, conformément aux règles humanitaires internationales.