Ce matin a lieu une conférence de presse à l'hôpital Edouard Herriot. Pour les HCL, il s'agit de faire le point sur les données concernant l'arrivée croissante de demandeurs d'asile dont les motivations réelles seraient les besoins médicaux.
Selon le journal Le Monde, qui publiait hier un article sur la situation à Lyon, considérée comme une porte d'entrée de l'immigration, certains demandeurs d'asile viendraient en France non pas pour les persécutions qu'ils peuvent subir, mais pour bénéficier de soins médicaux face à des pahologies lourdes. Le quotidien du soir cite en exemple des handicaps ou des induffisances rénales.
Le professeur Emmanuel Morelon, chef du service de transplantation à Grange Blanche, s'interroge sur les cas qu'il voit défiler à l'hôpital.
Il explique que le scénario est bien rodé : les gens font un malaise sur un lieu public, ils sont pris en charge aux urgences. L'équipe médicale constate alors que les personnes ont besoin d'être dialysés. En parallèle, elles déposent une demande d'asile.
Ce matin, la direction des HCL a réagi par l'intermédiaire du chef de service néphrologie-dialyse, le professeur Laurent Juillard :
Propos recueillis par Sophie Valsecchi et Nicolas Ferro