N.Vallaud Belkacem a menacé ce matin du tribunal administratif les communes qui n'appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires.En rappelant que "c'était à l' Etat qu'il revenait d'organiser le temps scolaire". Plusieurs communes de la Loire et du Rhône ont décidé d'ignorer la réforme.
Seules "une vingtaine ou une trentaine" de communes sur 24.000 refusent d'appliquer les nouveaux rythmes scolaires, mais l'Etat saisira la justice là où les maires décident de fermer les écoles, a déclaré mercredi, jour de rentrée, la ministre
de l'Education nationale.
"Quasiment partout sur le territoire français, les élus se sont organisés pour que les choses se passent bien", a assuré Najat Vallaud-Belkacem sur France 2."Dans les communes où les maires scellent l'entrée de l'école, nous ferons en sorte que tribunal administratif puisse leur enjoindre d'ouvrir l'école", a-t-elle prévenu. Elle a rappelé que "c'était à l'Etat et à lui seul qu'il revenait d'organiser le temps scolaire. Ce qui relève des maires, c'est l'organisation du périscolaire", a-t-elle insisté.
La nouvelle ministre a rappelé qu'ouvrir l'école le mercredi matin pour que les enfants aillent en classe, ce que refusent de faire une poignée de maires récalcitrants invoquant parfois une question de coût, "ne leur demande aucun moyen financier".
La réforme des rythmes scolaires se généralise cette année, et instaure le retour à une cinquième matinée de classe, généralement le mercredi. Elle préconise aussi l'accès des enfants à des activités culturelles et sportives, à la charge des communes, pour réduire les inégalités sociales.