C'est la question que s'est posée notamment La Poste. L'entreprise entend favoriser l'usage de modes de transports alternatifs pour les trajets domicile-travail. Les résultats d'un travail de recherche mené au centre de tri Anatole France à Clermont-Ferrand viennent d'être présentés.
Ce n'est pas un hasard de calendrier. C'est la semaine européenne de la mobilité durable. Et La Poste joue la carte de l'entreprise citoyenne. Elle veut promouvoir auprès de ses salariés le recours au train, bus, vélo ou à la marche à pied pour venir travailler.
Pour l'instant, la voiture individuelle demeure l'outil de déplacement privilégié, notamment au centre de tri postal Anatole France, où les trois-quarts des agents utilisent ce mode transport. Avec des difficultés de stationnement à la clé... Le parking de l'entreprise est souvent saturé.
"On arrive toujours un quart d'heure ou 20 minutes en avance pour avoir une place. Mais il y a des jours plus faciles que d'autres", observe une factrice garée sur la pelouse.
Pour changer les habitudes, l'étude réalisée par une étudiante en Master Qualité Sécurité Environnement consistait à établir pour chaque agent une fiche personnalisée recensant tous les modes de transports alternatifs. "Certaines personnes ont vraiment des contraintes, par exemple pour déposer leur enfant", admet Amandine Marchand. "Mais elles savent à présent quelles sont leurs solutions. Peut-être un ou 2 jours par semaine, elles peuvent faire ce choix de ne pas utiliser leur voiture".
La direction de l'entreprise propose un coup de pouce financier, par exemple sur les abonnements dans les transports en commun. Et sur le parking du centre de tri, trois places sont désormais réservées au covoiturage.