Dimanche 21 septembre 2014 : journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer. L'occasion pour la Fondation Médéric Alzheimer d'établir un bilan des dispositifs existants en Auvergne. La prise en charge des patients serait le point fort de la région. L'accompagnement des malades son point faible.
La maladie d' Alzheimer gagne du terrain. Chaque année, en France, 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Pour arriver actuellement à un total de 850 000 personnes.
Des personnes âgées pour la plupart. Mais au-delà des personnes malades, c'est tout leur entourage qui est impliqué. Cette maladie anéantit et bouleverse la vie familiale dans son ensemble. C'est ainsi qu'on estime à 3 millions, le nombre de personnes concernées indirectement par ce fléau.
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, le 21 septembre, la Fondation Médéric Alzheimer( 1ère fondation entièrement consacrée aux personnes atteintes de cette pathologie) a dressé un état des lieux des dispositifs existants en Auvergne.
L'Auvergne qui n'est pas épargnée par la maladie, d'autant que sa population est plus âgée que la moyenne nationale. 11% a plus de 75 ans contre 9% pour l'ensemble du territoire.
Un bon point pour le diagnostic
D'après les premières observations de la fondation, la prise en charge des patients serait le point fort de la région. Avec notamment un délai d'attente pour une première consultation de 50 jours contre 59 au niveau national.
Mention bien également pour le nombre de places réservées aux malades d'Alzheimer dans les établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes ou dans les unités de soins longue durée.
L'accompagnement des malades, le maillon faible
Parmi les points faibles : moins de places en accueil de jour que dans les autres régions. Beaucoup moins de lieux d'informations sur la maladie : 8 pour 100 000 personnes de 75 ans et plus, contre 18 pour 100 000 dans le reste de l'hexagone.
Autre point faible notable de la région : le nombre de structures d'aide aux aidants. 35 seulement en Auvergne.
Alors qu'il en faudrait près de 20 de plus pour atteindre la moyenne nationale.