Au lendemain de la journée mondiale des animaux, le refuge de Gerzat (Puy-de-Dôme) a laissé ses portes ouvertes. Ce week-end, les bénévoles de l'association protectrice des animaux (APA) se sont mobilisés pour faire de l'adoption d'un animal de compagnie un acte mûrement réfléchi.
Chaque année le 4 octobre, jour de la fête de Saint-François-d'Assise, le saint patron des animaux, une journée mondiale des animaux a été instaurée. En France, les 56 refuges de la SPA et des associations protectrices ont ouvert leurs portes ce week-end. En Auvergne, les refuges de Montluçon et Brugheas dans l'Allier, de Gerzat dans le Puy-de-Dôme, ont pris par au mouvement. Car il y a toujours trop d'animaux dans le refuge puydômois : une centaine de chiens et soixante chats.
Tous les moyens sont bons pour attirer les familles adoptantes... comme la campagne d'affichage de la SPA, avec ce slogan : "L'adoption pour tous" ! Mais adopter est une responsabilité. Si tout le monde peut le faire, des conditions sont posées. Un contrat doit garantir des revenus financiers pour prendre soin des animaux. Cela fait partie du combat des refuges : l'animal doit être reconnu comme un être souffrant et sensible.
L'occasion de défendre la cause animale
"Vous avez en droit français, dans le code civil, le droit des personnes et le droit des biens. On voudrait qu'entre les deux, il y ait le droit des animaux", explique Christine Espinasse, la Présidente de l'Association Protectrice des Animaux 63. "Ce qui permettrait", selon elle, "de faire des progrès par rapport à la vente des animaux, de cesser des les vendre comme un bien de consommation, comme une marchandise".En avril dernier, les députés ont reconnu aux animaux la qualité d'être vivant doués de sensibilité. Un statut jugé insuffisant par les associations de protection. En attendant tout le monde peut donc les adopter… et les respecter.